Les associations d’espèces restent à double tranchant
Arvalis analyse les atouts et limites des associations d’espèces pour «produire plus et mieux» en systèmes de grandes cultures.
![Si les légumineuses favorisent l’autonomie en azote, leur association ne permet pas de produire plus de céréales avec autant d’azote ou de produire autant de céréales avec moins d’azote.](https://medias.reussir.fr/action-agricole-picarde/styles/normal_size/azblob/2023-11/KSJ6CFS11_web.jpg?itok=YodftnsM)
«Dans le nouveau contexte agronomique, économique, environnemental, y a-t-il un intérêt nouveau pour les associations d’espèces ?», s’est interrogé Christophe Terrain, président d’Arvalis, les voyant «parfois en proie à tous types d’opinions». «Les contraintes supplémentaires dans l’usage des phytos et engrais azotés doivent pousser les instituts à tester de nouvelles pratiques aussi performantes et moins consommatrices d’intrants. Un défi qualitatif se pose, notamment sur le taux de protéines du blé», a t-il souligné. Reste qu’appliquer les associations d’espèces à toutes les grandes cultures lui semble «prématuré», notamment parce que «la variabilité des résultats peut être forte».
Au sommaire de l’article :
Une pratique à sécuriser
Un levier agro-écologique
Les vers de terre : sous nos pieds, des architectes hors normes !
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