Vignes : les conséquences du gel s’avèreront peut-être «assez graves»
Se gardant de faire des pronostics sur les conséquences du gel sur les vignes, FranceAgriMer estime qu’elles s’avèreront peut-être «assez graves» avec le recul du temps, selon Anne Haller, déléguée de la filière viticole et cidricole de l’établissement, résumant ce qui a été dit au conseil spécialisé viticole du 17 mai. «Il est trop tôt pour dire si ce gel est aussi grave qu’en 1991». Les vignerons sont encore sous le coup de l’émotion, «c’est normal». Il faudra trois à quatre mois pour évaluer la situation de façon objective. En tout cas «on n’a pas affaire à un aléa mineur». C’est surtout individuellement que la situation peut être grave, surtout quand des exploitations ont été frappées deux ou trois ans de suite par le gel ou la grêle, comme dans le Chablis.