Justice
Attaque d’un train de céréales : prison avec sursis requise contre les activistes écologistes
L’action militante, qui s’était déroulée le 19 mars 2022 en Bretagne avait été revendiquée par le mouvement de désobéissance civile Extinction Rébellion et le collectif « Bretagne contre les fermes-usines ». Profession agricole et pouvoirs publics avaient fait part de leur indignation.
L’action militante, qui s’était déroulée le 19 mars 2022 en Bretagne avait été revendiquée par le mouvement de désobéissance civile Extinction Rébellion et le collectif « Bretagne contre les fermes-usines ». Profession agricole et pouvoirs publics avaient fait part de leur indignation.
Douze activistes écologistes (huit hommes et quatre femmes) ont comparu le 15 décembre devant le tribunal correctionnel de Lorient pour avoir stoppé, en mars 2022, entre Saint-Gérand et Noyal-Pontivy (Morbihan) un train de marchandises et vidé sur les voies une partie de sa cargaison : des céréales destinées à l’alimentation animale.
Dix organisations professionnelles agricoles parmi lesquelles la FNSEA, l’AGPB (blé), la FOP (oléoprotéagineux), l’AGPM (maïs) et la Coopération agricole s’étaient portées parties civiles aux côtés de la SNCF et de la coopérative le Gouessant, destinataire du chargement. Cette dernière a estimé le préjudice de deux millions d'euros environ pour la perte de la cargaison (150 tonnes de céréales).
La procureure a requis des peines allant de trois à six mois de prison avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré. Le tribunal doit rendre son verdict le 11 février prochain.